La souveraineté alimentaire : concilier indépendance et respect de l’environnement

La souveraineté alimentaire est un enjeu majeur pour les gouvernements.

Avec l’accroissement de la population, les besoins alimentaires augmentent nécessitant la mise en place de politiques publiques facilitant la sécurité alimentaire.

Atteindre un certain niveau d’autosuffisance et réduire la dépendance aux importations est essentiel dans un contexte où les crises climatiques et géopolitiques se multiplient. On vous en parle.

Un projet de loi d’orientation agricole a été proposé par le Gouvernement français. Il a vocation à inscrire le principe de souveraineté alimentaire dans la loi, de redynamiser le secteur agricole et faciliter le renouvellement des générations dans un contexte où près d’un tiers des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite d’ici 10 ans.

Bien que la France possède un système agricole puissant, ce dernier doit faire face à de nombreuses fragilités parmi lesquelles :

–  Le renouvellement des générations ;
– Les effets du changement climatique ;
– L’épuisement des ressources ;
– L’artificialisation et la baisse de fertilité des sols ;
– La forte dépendance aux importations d’engrais azotés de synthèse et donc aux énergies fossiles et pays géopolitiquement instables ;
– La hausse du prix des intrants, engendrée par les crises climatiques et géopolitiques.

Ainsi, le projet de loi d’orientation agricole s’appuie sur trois principaux leviers :

1) L’investissement dans les ressources humainesavec la création de guichets d’orientation et d’accompagnement « Frances Services Agriculture » .

2) Une politique en faveur de l’installation et la transmission des exploitations agricoles ;

3) La simplification pour une meilleure compétitivité par l’adaptation du régime de répression en cas d’atteintes au droit de l’environnement, la réduction des délais des recours contentieux contre les projets agricoles ainsi que la simplification et unification du régime applicable aux haies.

D’autres mesures ont été prises afin d’améliorer la situation agricole française telles que :

– La suspension du plan « Ecophyto » qui visait à réduire l’utilisation de pesticides de 50% d’ici à 2030 ;

– La loi du 15 avril 2024 visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels et faisant suite à la loi Maurice de 2021, vient renforcer les exceptions en matière du trouble du voisinage pour le secteur agricole;

– Une proposition de loi a également été faite visant à assurer un revenu digne aux agriculteurs notamment par le biais de l’instauration d‘un prix plancher sur les matières agricoles et d’un fond dédié à la transition agroécologique. Ce prix plancher vient fixer un prix minimum d’achat des matières agricoles supérieur au coût de production et garantissant un revenu minimum au moins équivalent à deux fois le SMIC.

Que fait Arterris pour assurer la souveraineté alimentaire ?

Dans une volonté d’assurer une production locale et issue de circuits-courts, « de la fourchette à la fourche », la SCA Arterris développe ses filières visant à tendre vers une transition agricole. La SCA Arterris est notamment engagée dans une démarche de Blé Responsable Français, développe sa filière de blé tendre Culture Raisonnée Contrôlée ainsi que ses cultures de Sorgho adaptées aux spécificités du territoire. La diversification et la relocalisation des cultures pour tendre vers une production 100% locale est un enjeu majeur pour la coopérative.

Arterris poursuit également son engagement dans la lutte contre la précarité alimentaire en parrainant le Collectif Amalté ainsi qu’en faisant don de denrées alimentaires et non alimentaires à des associations par le biais de Solaal Occitanie.

Retourner aux actualités

Contact presse

 

Contact presse

Charline Kohler

+33(0)5 32 11 07 32

charlinek@oxygen-rp.com

Nos Actualités