Volailles : Un nouveau Président pour l’OP ! Date : 05/02/2019 Type : Actualités Au cours du dernier Comité Volailles, le 15 janvier 2019, Didier RIEU a été élu Président. Aux confins du département de l’Aude et très proche de l’Ariège, sur la commune d’Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard, le nouveau Président est à la tête de deux ateliers de 4400 poulets de chair Label Rouge. Le 1er atelier a vu le jour en 2013, le 2nd a été monté en 2015. Auparavant Céréalier en cultures conventionnelles, il passe son exploitation en production Bio (fourrage) en 2018 puis fait le choix de se diversifier en produisant des volailles Label Rouge. L’appui technique et l’accompagnement par le technicien de la coopérative sont à ses yeux essentiels. Surtout durant la phase d’installation. Ce type d’élevage est pour lui relativement simple, il nécessite néanmoins beaucoup d’observation, d’attention et de surveillance. « Même si une certaine habitude se développe, l’éleveur doit rester attentif au moindre détail et tenter le plus possible de gérer les difficultés en amont, de façon préventive ». Le Label Rouge, signe officiel de qualité, exige le respect par l’éleveur d’un cahier des charges : parcours arboré, atelier permettant un sas obligatoire, distinction claire des espaces personnels vis-à-vis des zones professionnelles, nettoyages des bâtiments aux dimensions adaptées (45 m de long pour 9 m de large maximum), désinfection des véhicules, … A la coopérative, le Groupement Volailles est composé d’une cinquantaine de bâtiments d’élevage (5 bâtiments maxi/éleveur). Pour maintenir cette filière au sein de la coopérative, pour assurer le bon fonctionnement de l’outil d’abattage Les Fermiers Occitans de Revel, le Groupement a un objectif de mettre en place 6 à 10 bâtiments sur le prochain exercice. Si possible avec des jeunes éleveurs équipés de bâtiments neufs plus performants (ventilation naturelle nécessaire…). Les établissements Costes situés dans l’Hérault assurent sur la partie Est du territoire de la coopérative, l’abattage et la découpe des volailles. Pour Didier RIEU, les points positifs de cette production pour l’éleveur sont nombreux : • Les revenus sont stables et connus à l’avance. En étant attentif et sérieux, de bonnes performances techniques permettent une bonne rémunération. • Un contrat intégré est passé avec la coopérative, pas de besoin de trésorerie, de liquidité pour l’achat des aliments notamment. • Il s’agit d’une production qui n’est pas impactée par les aléas et les changements climatiques que l’on peut connaître dans les productions de grandes cultures. • Il est assez aisé d’organiser soi-même sa charge de travail. La sortie des poulets et le nettoyage des bâtiments constituant les étapes prenant le plus de temps pour l’éleveur. • A l’exception des deux étapes citées ci-dessus, la quasi totalité des taches sont automatisées (approvisionnement en eau, alimentation des volailles…) et ne requièrent donc pas de capacité physique importante. Ce qui permet parfois un revenu complémentaire sur l’exploitation. Adhérent, vous êtes potentiellement intéressé par cette activité ? N’hésitez pas à vous rapprocher de votre technicien. Contact : Loïc RAMONDENC – 06 12 37 94 46 – lramondenc@arterris.fr Retourner aux actualités Contact presse Contact presse Charline Kohler +33(0)5 32 11 07 32 charlinek@oxygen-rp.com Nos sélections d'imagesCassoulet La Belle ChaurienneDécouvrez Arterris au travers de nos 90 photos disponibles dans la médiathèque.Voir toutes les images Nos publications Charte Ethique et Conformité – 2024 ESRS Rapport Intégré 2023-2024
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